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On a répondu aux questions de GObyAVA sur notre voyage.

  • Pouvez-vous vous présenter ?

Geoffrey : Passionné de photographie, j’ai toujours rêvé de tout plaquer pour partir en tour du monde… juste avant mes 30 ans ! Et comme je suis quelqu’un de déterminé, me voici sur la route sans billet de retour. J’ai un faible pour les grands espaces, la randonnée et les panoramas en altitude.
Ma philosophie du voyage : apprendre des autres, perdre mes repères et vivre au jour le
jour.

 

Marianne : Passionnée de langues étrangères (anglais et espagnol), j’aime échanger avec les personnes que je croise sur mon chemin. Baroudeuse depuis mon plus jeune âge, je suis toujours à la recherche de nouvelles expériences autour du voyage. Comme Geoffrey, j’aime capturer des instants que je découvre et redécouvre par la suite. Après avoir parcouru plus de 40 pays à nous deux, nous décidons d’aller à la rencontre de nouvelles cultures et sublimes paysages que nous réserve notre belle planète. Ma philosophie du voyage : prendre le temps pour donner à la pensée tout le loisir de s’épanouir.

 

  • Quand avoir décidé de partir en Tour du Monde ? Y-a-t-il eu un événement déclencheur ?

On a décidé de faire un long voyage un peu moins d’un an avant la date du départ. On prévoyait 6 mois en Asie, puis finalement on s’est décidé pour partir plus longtemps et on a ajouté l’Amérique du sud. L’élément déclencheur est la crise de la trentaine, la prise de conscience qu’on a qu’une vie et qu’il faut réaliser ses rêves.

 

  • Comment vos proches ont-ils accueilli la nouvelle ?

La famille et les amis n’ont pas été si étonnés finalement. Ils étaient contents pour nous.

 

  • Depuis quand êtes vous en Tour du Monde ? Jusqu’à quand ?

On est partis le 11 janvier 2018 et on rentre le 8 mai 2019.

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  • Par quels pays êtes-vous passés et quels sont les prochains ?

On a fait l’Asie du sud-est : Indonésie (Java, Bali et Sumatra), Cambodge, Laos, Vietnam, Myanmar, Thaïlande, Malaisie, Inde, Népal.​

Amérique du sud : Colombie, Pérou, Chili, Bolivie.

Amérique centrale : Guatemala, Belize.

Amérique du nord : Mexique

Afrique australe : Afrique du sud et Namibie (où nous sommes actuellement et où nous terminons).

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  • Comment choisissez-vous vos destinations ?

    On a choisi les pays en fonction de notre budget de backpackers. En moyenne 15 euros par jour pour le logement, la nourriture et le transport. Pour cela, l’Asie du sud correspond tout à fait tout comme l’Amérique du sud. Nous avons également choisi en fonction des paysages recherchés, du dépaysement, de la culture et facilité de parcours. En Asie, il est très facile de passer d’un pays à un autre en transport.

 

  • Est-ce un périple défini de A à Z ou vous laissez-vous guider au gré de vos envies ?

    Avant de partir, nous avions en poche notre billet aller pour l’Indonésie et celui de l’Inde - Colombie. Pour le reste, on a pris au fur et à mesure au gré de nos envies. On a changé plusieurs fois d’itinéraire et d’envie. Nous pensions faire les Philippines à un moment donné ou encore une île dans le Pacifique. Finalement, on a abandonné l’idée et découvert de beaux endroits encore vierges de touristes grâce au bouche à oreille.

 

  • Est-ce compliqué de voyager à deux sur une aussi longue durée (financièrement, socialement, logistiquement) ?

    Alors financièrement c’est avantageux de voyager à deux pour le logement. On bénéficie d’un prix plus intéressant pour une chambre double que si on prenait un lit simple en dortoir. Logistiquement, on respecte les envies de chacun. Marianne fait plus de recherches sur les points d’intérêt et on décide ensuite ce qu’on veut faire. Il peut aussi arriver que nous fassions des activités chacun de notre côté.

    Socialement, on rencontre beaucoup de couples de voyageurs en long voyage également.

 

  • Comment êtes-vous accueilli, en général, par les populations locales ?

    Cela dépend de la destination. C’est difficile de répondre à cette question de manière générale. On ressent assez vite l’ambiance du pays lorsqu’on est dans la rue : les sourires, les personnes qui vont nous aider à trouver notre direction, les personnes curieuses de savoir d’où on vient etc. Parfois, la timidité des populations locales les empêche de nous poser des questions mais de simples sourires suffisent. Pour d’autres destinations, on a eu du mal à créer des liens sans qu’il y ait d’intérêt financier derrière.

 

  • Sur votre blog, vous réaliser des interviews de locaux croisés lors de votre Tour du Monde. Pourquoi avoir décidé de faire cela ?

    On avait envie de se souvenir des rencontres faites tout au long de notre voyage. On trouvait cela intéressant d’interroger les locaux avec des questions identiques afin d’en apprendre plus sur leur culture et philosophie de vie. C’est un moment très agréable où la personne va se confier, on aime cet instant privilégié où on invite l’autre à nous parler de son quotidien. On se rend compte que pour certaines questions, les mêmes réponses sont données partout dans le monde, notamment sur les valeurs. C’est la famille qui revient le plus.

 

  • Niveau budget, combien de temps à l’avance avez-vous commencé à économiser ? Continuez-vous de travailler pendant votre Tour du Monde, pour avoir un apport financier ?

    Nous avions des économies et avons serré la ceinture sur les 5 derniers mois avant de partir. Nous avons vécu sur nos économies pendant le tour du monde.

 

  • Lors de votre Tour du Monde, participez-vous à des projets locaux ou humanitaires ?

    Nous effectuons du volontariat dans différents domaines : éducation, soin à la personne, permaculture, traduction. Ce sont les meilleures expériences de voyage car nous sommes en contact avec les locaux et créons des liens très forts. Cela permet également de faire une pause dans le voyage, de rester au même endroit plusieurs jours.

 

  • Qu’est-ce-qui vous plaît dans le fait de voyager ? Que recherchez-vous à travers les voyages ?

    Voyager rime avec vivre de nouvelles expériences et réaliser ses rêves. En voyage, on est toujours dans la découverte, on se dépasse et on laisse de côté notre confort du quotidien. C’est une nouvelle vie qui s’offre à nous. On apprend sur l’histoire du pays, les coutumes, la nourriture, la faune etc.

 

  • Voyager dans autant de pays, est-ce une manière de prouver à des politiques ou à des citoyens, qu’il ne faut “pas avoir peur de l’autre” ?

    C’est une façon de le voir mais même au sein de son propre pays cela peut s’appliquer. Avant de partir, on a certaines craintes de l’inconnu, on a peur de ne pas réussir à communiquer ou encore de l’insécurité etc. Mais, rien de mieux que d’être sur place pour sentir l’atmosphère et écouter les recommandations des locaux. On a fait de très belles rencontres en chemin, que ce soit des locaux ou des voyageurs.

 

  • Vous considérez-vous comme des migrants internationaux ?

    Non, on reste des touristes qui essaient de visiter les points d’intérêt et échanger avec les locaux.

 

  • Quelle est votre philosophie de vie ?

    Profiter de qui s’offre à nous et suivre son instinct.

 

  • Un bon et un moins bon souvenir de votre Tour du Monde ?

    Un bon souvenir : la fête de l’eau au Myanmar. Tout le pays est en fête.

    Un mauvais souvenir : la déception car nous n’avons pas vu le lever de soleil sur le volcan Bromo sur Java à cause de mauvaises conditions météorologiques.

 

  • Une culture ou une tradition que vous avez découvert et dont vous accepteriez de nous parler ?

Au Mexique, nous avons vu de nombreuses communautés aux coutumes différentes (habits, langues, croyances etc.). Une tradition qui nous a marqué est celle du village de San Juan de Chamula dans la région du Chiapas.

Dans l’église, les habitants vêtus de leurs habits en poils longs noirs ou blancs de laine de mouton se retrouvent chaque dimanche. A l’intérieur, pas de croix ni d’icônes catholiques. Ils honorent leurs saints. Le sol est recouvert de paille et de bougies. Les gens boivent des boissons gazeuses ou de l’alcool très fort pour éructer et faire sortir le diable en eux. L’accès est autorisé aux touristes. Il y règne une atmosphère très spéciale, certains ressortent ivres de l’église. Ils ont gardé leurs traditions ancestrales dans un lieu de culte datant de la colonisation espagnole.

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  • Le mot de la fin ?

    La terre est belle et il reste encore tellement de pays à découvrir. Pour le moment, on a hâte de rentrer, retrouver nos proches et un chez-nous. On aimerait accueillir en retour toutes les personnes rencontrées en chemin, leur montrer un bout de la France et leur rendre la pareille.

Interview GobyAva
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