Volontariat de 4 semaines dans un centre de méditation auprès de moines bouddhistes

 

Le centre de méditation est davantage un lieu d’accueil pour ceux qui sont dans le besoin. Vivent mélangés à Thabarwa des orphelins, des moines bouddhistes, des personnes séniles, des malades, handicapés physiques ou mentales, pauvres et sans logement. C’est aussi pour certains l’occasion de rebondir, suite à un passé difficile, avec la justice notamment.

 

Les volontaires sont pris en charge par trois managers eux aussi volontaires mais à long terme. Une réunion est organisée chaque soir pour parler de la journée achevée et celle du lendemain.

 

Les activités auxquelles nous avons participé :

 

- Physio / Kiné : accompagner les patients dans leurs exercices quotidiens. Beaucoup ont le rêve de pouvoir remarcher un jour.

 

- Toilette des résidents : se rendre dans les différents hôpitaux du centre et laver en continu les résidents qui n’ont qu’une douche par semaine. Un réel plaisir de les voir sourire au contact de l’eau.

 

- Faites les bouger : consiste à faire des mouvements pour faire bouger les patients, comme par exemple : jongler, mettre de la musique, taï-chi etc.

 

- Soin des patients : soigner les plaies des patients – l’une des activités les moins prisées car difficiles pour les personnes sensibles.

 

- Balade à la pagode : emmener quelques résidents à la pagode en les baladant à travers le centre.

 

- Cours d’anglais : une heure par jour, les enfants du village près du centre ont un cours d’anglais donné par un volontaire.

 

- préparer le dîner pour les volontaires le soir à partir des donations reçues le jour même.

 

Bilan :

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Durant cette courte expérience, nous avons été confrontés à des situations difficiles car inédites. Par exemple, le moment de la toilette des résidents à l'extérieur. La vue de la nudité et des conditions physiques des personnes ont vite été oubliées face à leurs sourires.

L’organisation au sein de ce centre est très bien : réunion tous les soirs pour raconter notre journée, parler d’éventuels incidents/doutes et mettre en place de nouveaux projets. C’est un moment fédérateur qui nous rappelle pourquoi on s’est porté volontaire. Un bon point également est le fait qu’on puisse s’inscrire dans l’activité de son choix, et d’être libre ce que l’on souhaite apporter personnellement. Que tu aies des compétences ou non, tu es toujours le bienvenu ! Chacun vit son expérience différemment en fonction des activités, sa sensibilité et son rapport aux patients.

 

On ne s’attendait pas à se retrouver dans un centre de la taille d’un village et avec des profils très différents. Quand on sait que le centre ne vit que sur des donations, c’est déjà énorme tout ce qui a été créé ! Cela a aussi été l’occasion d’en apprendre davantage sur le bouddhisme, notamment sur ses positions dans le domaine médical : même si une personne souffre, elle ne recevra pas de palliatifs pour soulager sa douleur. Son état est justifié par le karma, la personne doit l’assumer afin de passer à une prochaine vie.