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Mexico, une belle surprise !

Nous avons posé nos sacs pendant 8 jours dans la grande ville de Mexico, de plus de 20 millions d’habitants. Le centre historique est magnifique, notamment avec sa place de la Constitution « le Zocalo », qui est l’une des plus grandes du monde.

Lorsqu’on a pris nos billets d’avion pour le Mexique, nous avons pris conscience juste après que nous n’assisterons pas à la fameuse fête des morts du 1er au 2 novembre. Petit lot de consolation : des restes de cette fête sont visibles un peu partout dans les hôtels et magasins où l’on peut admirer les belles mises en scène à cette occasion.

Nous avons logé chez José, en Airbnb, à 10 minutes à pied du centre. On a beaucoup marché et redécouvert les « joies » du métro, qui ressemble étrangement au métro parisien… Pas si étrange finalement quand le frère de Geoffrey nous apprend qu’il a été construit par un Français. D’ailleurs, cela nous a rendu un brin nostalgique quand on a vu ça :

Il y fait tout aussi chaud que dans le métro parisien et est tout aussi bondé sur les quais. Les gens se poussent pour entrer et pour sortir et cela les amuse beaucoup. A Paris ce serait une autre histoire. Comme en Inde, on retrouve un wagon réservé aux femmes et aux enfants. La police, très présente, nous a invités à y prendre place car de nombreux pickpockets rodent. Bref, tout cela ne nous a pas empêché de l’utiliser car un trajet ne coûte que 20 cts d’euros.

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Le week-end et notamment à l’approche de noël, on se rend mieux compte de la surpopulation de cette ville. Les habitants déambulent avec leur piñata en forme d’étoile récemment acquise (tradition de noël). Les quelques avenues piétonnes prennent la forme d’une fourmilière. On ne compte plus les rues où sont installés des marchands ambulants où on peut trouver absolument de tout ! C’est à celui qui criera le plus fort, alors gare aux tympans.

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On était heureux de retrouver une ville culturelle avec ses nombreux musées, théâtres et concerts. On s’est d’ailleurs offert un ballet folklorique mexicain dans la salle de spectacle du Palais des Beaux-Arts. Une belle harmonie de tournoiement des grandes jupes colorées des danseuses !

Palais Bellas Artes

Le dimanche et certains jours de la semaine, les musées sont gratuits. On a alors visité la maison bleue où vivaient Frida Kahlo et Diego Rivera, le musée d’art populaire, celui d’anthropologie, le Palais national et les Beaux-Arts. En plus de cela, on a fait une visite guidée de la ville qui fut passionnante. Violeta, notre guide, a confirmé ce qu’on avait entendu : « Mexico est train de sombrer ». Les conquistadors ont construit Mexico sur les ruines de la civilisation aztèque, alors bâtie sur un lac. Il est maintenant asséché et a laissé place à un sol tendre de l’ancien lit des lacs. Mexico City s’est déjà enfoncée d’environ neuf mètres au cours du siècle passé. On peut observer l’inclinaison de la place du Palais des Beaux-Arts ou encore que les monuments ont une certaine tendance à pencher. Ajouté à cela, Mexico est également une zone sismique qui subit de fortes secousses. Violeta avoue que le gouvernement mexicain n’a rien mis en place pour pallier ce problème. Des scientifiques proposent de nombreux projets pour mesurer à quel point la ville s’enfonce.

Mexico regorge de magnifiques monuments tels que la Poste dont le film « Coco » s’est inspiré, le Palais des Beaux-Arts ou encore ceux tout autour du Zocalo.

La Poste

Au début du 20e siècle, le général et dictateur Porfirio Diaz, voulant attirer les investisseurs étrangers, a alors modernisé la ville. On lui doit par exemple la Poste, le théâtre Juarez, le Monument de la Révolution et le Palais des Beaux-Arts.

On ne vous ment pas quand on vous dit que cette ville est un bijou architectural et historique.

Et sans oublier le côté festif mexicain ! On est allés faire un tour en bateau sur les canaux à Xochimilco, dans le sud de la ville. C’est un super endroit pour écouter les mariachis chanter et jouer de la musique tout en accompagnant les visiteurs. Le week-end, les familles et amis s’y retrouvent pour y faire la fête.

A environ deux heures de la capitale, de très beaux villages au label « pueblo magico » sont à visiter tels que Puebla, Tequisquiapan, Bernal, Tepotzlan etc. Tout comme la cité aztèque de Teotihuacan datant de l’époque classique (- 200 avant J-C et 650 après J-C).

Bernal

Teotihuacan

Une petite note rigolote sur la fameuse chanson « la cucaracha, la cucaracha… ».

Le mot cucaracha, en espagnol, signifie « cafard », au sens propre (qu’on n’aime pas voir dans notre appart’) comme au sens figuré (le petit moment de déprime). Mais on a aussi appris que Cucaracha, en argot espagnol, possède un troisième sens : il est utilisé pour désigner un joint/pétard.

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Depuis plus de deux siècles, la Cucaracha est intimement liée à chaque bouleversement politique du Mexique ! Et, à chaque fois, les paroles sont modifiées pour coller avec l’actualité du moment.

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La cucaracha, la cucaracha, ya no puede caminar. Porque no tiene, porque le falta, marijuana que fumar

Le cafard, le cafard, ne peut plus marcher. Parce qu’il n’a pas, parce qu’il lui manque, de la marijuana à fumer.

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La version ci-dessus de la Cucaracha date de la révolution mexicaine (1910 – 1920). La Cucaracha, c’est ici le surnom donné à Victoriano Huerta (président du Mexique entre 1913 et 1914), en raison :
– des énormes lunettes noires qu’il portait à cause d’une maladie des yeux
– de sa façon de marcher assez étrange (comprendre: il était souvent bourré et parvenait rarement à marcher droit)
– de sa toxicomanie supposée (jeu de mot avec le double sens du terme cucaracha qui signifie joint en argot).

Mexico
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